Léon Boyer 1851-1886, Ingénieur : Différence entre versions

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Biographie

Léon Boyer nait le 23 février 1851 à Florac (Lozère) dans une famille bourgeoise. Son père est notaire et maire de la ville. Il fait ses études au Lycée de Lyon puis est reçu à l’école polytechnique à 18 ans. Il participe à la guerre de 1870 comme sous- lieutenant. En 1872, il est admis à l’Ecole des Ponts et Chaussées dont il sort avec le grade d’ingénieur ordinaire de 3ème classe. Après un passage à Alençon, il est nommé ingénieur à Marvejols dans son département de la Lozère. Chargé de l’étude de la ligne du chemin de fer de Marvejols à Neussargues, il surmonte les difficultés exceptionnelles du tracé, et exécute un grand nombre de travaux d’art remarquables.

Pour le passage de la Truyère, il impose un tracé direct sur les plateaux et un franchissement à grande hauteur (120 m au-dessus du niveau d'étiage), plutôt que de descendre la ligne par les vallées affluentes pour franchir la Truyère grâce à un ouvrage plus modeste, solution plus coûteuse à l’exploitation. Le viaduc de Garabit permet une économie de 3 millions de francs-or sur le projet initial.

Techniquement, il s’inspire du pont ferroviaire Maria-Pia à Porto (Portugal) construit de 1876 à 1877 par Théophile Seyrig associé de Gustave Eiffel.

La construction du viaduc de Garabit, de 1882 à 1885, est naturellement confiée à la société Eiffel.

Après l’achèvement du chemin de fer de Marvejols à Neussargues, Léon Boyer s’installe à Paris. Alors qu’il est attaché à la direction des Chemins de fer au Ministère des travaux publics, Ferdinand de Lesseps, chargé de construire le canal de Panama, lui propose en décembre 1885, de remplacer M. Dingler au poste de Directeur général des travaux. Dès son arrivée à Colon, il étudie des modifications et améliorations importantes dans le tracé du canal. Une subite attaque de malaria le terrasse dans sa résidence de Panama le 1er mai 1886.

Principales réalisations

Iconographie


(Source WikiPédia, La Nature 25 février 1883, )